La contrefaçon fait de plus en plus parler d'elle.
Simple activité frauduleuse il y a encore une vingtaine d'années, elle est aujourd'hui devenue une véritable entreprise générant des milliards d'euros, mais est surtout devenue la proie des organisation criminelles.
Si certains pensent encore aujourd'hui à "rendre service" à des personnes démunies en faisant l'achat d'une fausse montre, ils ont un peu de retard. Le marché frauduleux de la montre, du produit de luxe, du film et du médicament contrefaits est devenu l'une des activités les plus lucratives de la décennie. Quoi de plus normal pour le crime organisé que de mettre la main à la pâte et exploiter ce "business". D'autant plus que le recrutement est de plus en plus facile, pour une activité bien moins risquée que le passage illégal de drogues ou d'armes d'un pays à l'autre.
Si en 1982, le marché du faux rapportait plus de 5 milliards de dollars à ses protagonistes, c'est plus de 250 milliards qui ont circulé dans les poches de milliers de personnes impliquées dans le trafic. De quoi se poser des questions sur le futur du marché du luxe qui représente plus de 20% des produits contrefaits. Un véritable risque pour l'industrie et l'image des marques.
On peut toujours se dire que le faux ne touche pas réellement les marques tant les consommateurs de faux représentent, après tout, un potentiel de clients peu élevé pour les marques.
Mais comme pour toute activité gérée par des organisation criminelles qui ne font pas la différence entre gagner de l'argent avec la contrefaçon et gagner de l'argent avec le trafic de drogues, de prostitués mineures et d'armes, la responsabilité incombe elle aussi à ceux qui la valident en donnant leur argent pour un faux DVD ou une fausse Rolex.
C’est cher payé pour un achat « innocent ».
DEVENONS RESPONSABLES,
N'ACHETONS PAS DE FAUX.